Le système de retraite en Suisse

En Suisse, il existe deux systèmes de retraite : D'abord, le privé et ensuite, le public-étatique.

Dans le premier système, une personne doit mettre à disposition un capital pour ses vieux jours. Dans ce contexte, elle devient alors propriétaire d'un capital qui lui permet de couvrir ses différents besoins en cas de vieillesse. En outre, il peut choisir librement comment investir ce capital parmi un grand nombre de fonds de pension. Pour certains fonds, il est même possible de bénéficier d'un intérêt garanti à vie, tandis que d'autres n'offrent pas d'intérêt du tout, mais une sécurité d'investissement totale. Cependant, chaque année, certains frais sont payés sur la base du montant investi, de sorte qu'au fil du temps, ces frais deviennent si élevés qu'ils peuvent ronger les fonds de pension.

 

En huit ans, le capital possédé par une personne doit être suffisant pour financer ses besoins annuels de vieillesse. C'est ce qu'on appelle le "minimum". La compagnie d'assurance verse un montant supplémentaire qui satisfait à ce minimum. Si ce n'est pas le cas, l'assuré reçoit de l'État une somme supérieure au montant requis. Ce système a été introduit en 1934 après que de nombreux retraités n'aient pas eu assez d'argent pour assurer leur subsistance et se soient tournés vers des organisations caritatives. Depuis 1997, il y a à nouveau suffisamment de capitaux en Suisse pour que personne ne doive être aidé financièrement par des institutions d'aide sociale ou des organisations caritatives. En 2003, environ 70 % des retraités ont bénéficié d'un versement complémentaire de leur assureur, très peu ont reçu une aide des fonds publics

 

Le deuxième système offre aux retraités une aide financière de l'État. La personne doit renoncer à une partie de ses revenus pour payer cette pension complémentaire, et elle ne peut jamais être sûre de son montant final. En outre, le second système comporte un risque plus important : si vous décédez peu après votre départ à la retraite, votre conjoint et vos enfants ne recevront rien

 

La Confédération suisse est chargée de veiller à ce que chacun reçoive au moins la pension minimale prévue par le premier système. Elle décide du montant de ce minimum en fonction de plusieurs facteurs tels que le niveau de revenu et le niveau de vie. Pour 2004, elle a fixé à 7 475 francs par an le minimum requis pour la vieillesse, dont 5 400 francs sont couverts par l'assurance obligatoire et 2 075 francs sont financés par des fonds publics. plus d'informations sur le 3ème pilier

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